Qu’est-ce qui fait qu’une vie se déroule d’une façon ou d’une autre ? Un incident, une décision, un accident, un petit grain de sable, tout cela peut modifier le cours d’une existence. Dans la vraie vie, on ne peut que s’imaginer ce qui serait arrivé si …
C’est le sujet du premier film d‘Olivier Treiner, Le tourbillon de la vie, sorti avant les fêtes. Et comme c’est du cinéma, il a la possibilité d’envisager ce qui ce serait passé dans un cas ou dans l’autre et d’explorer les différentes vies de son héroïne, Julia, une jeune pianiste prodige.
C’est ainsi que l’on suit la fugue de Julia à Berlin en pleine chute du mur mais qu’on reste aussi avec elle à Amsterdam puisque son escapade a été empêchée par une surveillante.
On assiste à sa rencontre avec Paul, son futur mari, dans une librairie, ou bien on la voit percuter le chariot du vendeur et n’arriver à la caisse alors que Paul a déjà réglé ses achats et quitte le magasin.
Quatre parcours différents, quatre vies pour Julia, au début on est un peu déboussolé puis on s’y retrouve car très vite, on repère la coiffure, le style vestimentaire, le mode de vie.
Julia, c’est Lou de Laâge, je l’ai trouvée très crédible, à tous les âges de ses personnages. Paul, c’est Raphaël Personnaz, charmant au début et beaucoup moins par la suite ! Isabelle Carré et Grégory Gadebois, les parents de Julia, sont aussi très bien, très émouvants.
Si vous n’êtes pas allergique au mélo, c’est un film que je vous recommande !