Le ciel est, par dessus le toit
Si bleu, si calme !
Un arbre, par dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là.
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
-Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
J’ai appris ce poème de Paul Verlaine lorsque j’étais à l’école primaire du Mourillon, rue Ernest-Renan à Toulon. Et chaque fois que je le relis, je me retrouve, petite fille, marchant sur le chemin de l’école, sous le soleil.
C’est grâce au livre Paul Verlaine, édité en 2004 par la Renaissance du livre, que je retrouve ces poèmes illustrés par les dessins de Louis Joos, et en même temps je replonge avec nostalgie dans l’atmosphère de mon enfance.
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