Pour la deuxième fois en quelques mois, j’ai accompagné un proche à l’hopital, au service des urgences, suite à une chute de cheval.
Dans les deux cas, il y a eu plus de peur que de mal et tout s’est finalement terminé sans fracture ni conséquence durable.
Embed from Getty ImagesMais à chaque fois, j’ai ressenti les mêmes impressions. Le personnel des urgences est très gentil, compétent, humain. Je dirais même attentionné, dans les moments où l’on arrive à capter son attention. Mais entre ces moments si dilués dans le temps, on se sent impuissant, démuni, dépossédé de toute décision sur sa propre existence.
Finalement, une fois que l’on est rassuré sur son état de santé, le challenge consiste alors à se dégager au plus vite de cette grosse machine, à échapper à ses griffes qui vous retiennent involontairement. En effet, entre temps, d’autres patients sont arrivés, qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux, qui mobilisent à leur tour l’attention des personnels. Il faut alors déployer beaucoup d’énergie pour arriver à trouver le médecin qui va délivrer la précieuse autorisation de sortie.
Quand, enfin, on franchit les portes du service des urgences, qu’on se retrouve dehors à l’air libre, quel soulagement ! Il n’y a plus alors qu’une seule envie, rentrer à la maison, se restaurer (car on ne vous a pas nourri pendant ces longues heures d’attente) et se reposer dans son environnement familier !