Ce lundi chez Alice et Zaza, c’est 2 ou 4 roues.
Il me faut me rendre à l’évidence : le vélo, ce n’est pas pour moi !
Mon apprentissage a été laborieux, d’après ce que m’ont expliqué mes parents. D’ailleurs, je n’avais qu’une envie, c’était de descendre de ce maudit vélo rouge, trop grand pour moi, et sur lequel ma sœur voulait à tout prix monter. Par la suite, mes quelques tentatives n’ont jamais été probantes, car j’étais trop apeurée pour le maîtriser correctement.
Récemment, lors de vacances sur l’île de Ré, j’ai eu l’occasion de rouler en tandem, à l’arrière, bien contente de n’avoir qu’à pédaler pour suivre le mouvement et de me cacher derrière le dos de mon pilote, bien plus assuré que moi. C’est cette facilité qui m’a incitée à accepter une promenade à vélo lors de notre première journée de vacances au Québec à l’été 2014. Au début, sur un sentier sans voiture, tout se passait à peu près bien, il n’y avait pas trop de monde. Et puis, tout à coup, j’ai perdu le contrôle et je me suis retrouvée coincée dans les arbres qui bordaient le chemin. Heureusement qu’ils étaient là pour m’arrêter, j’étais incapable de freiner ou de prendre quelque décision que ce soit pour modifier ma trajectoire. Plus de peur que de mal, j’ai juste eu de gros bleus spectaculaires qui auraient pu faire croire que j’avais été battue ! Mais ce sera mon dernier essai à deux-roues, inutile de risquer l’accident, même si j’ai un peu honte de moi lorsque je vois de très jeunes enfants qui se débrouillent très bien en vélo. C’est une incapacité, en ce qui me concerne. Et puis, si une envie de pédaler me venait, je me rabattrais sur le vélo d’appartement !
Donc, pour moi, les déplacements, c’est à pied ou en voiture. J’aime beaucoup la marche et je peux faire plusieurs kilomètres à pied, si j’ai le temps. Quotidiennement, je prends la voiture pour aller travailler et pour me rendre à mes activités diverses après le travail. Je n’aime pas beaucoup conduire mais je me force. C’est quand même pratique et ça donne un sentiment de liberté.