Février est arrivé, le froid s’en est allé et les journées sont déjà plus lumineuses. Voilà de bonnes raisons de sortir du mode hibernation où je m’étais mise en janvier. C’est un mois où j’ai passé de façon tout à fait inhabituelle du temps devant mon écran de télévision.
J’ai retrouvé avec plaisir le replay de la série Fais pas ci, fais pas ça, diffusée en ce moment sur 6Ter le samedi et que je regarde à partir du lundi. Décidément, je ne m’en lasse pas, même si l’ensemble est assez caricatural, je le reconnais bien volontiers. Et puis, c’est assez émouvant de revoir les enfants tels qu’ils étaient dans les séries les plus anciennes, comme lorsque l’on regarde ses photos de familles !
J’ai regardé aussi, toujours en replay, une série qui a été diffusée sur M6, Glacé, avec Charles Berling, Julia Piaton et Pascal Greggory. Il s’agit d’une adaptation d’un roman de Bernard Minier que je n’ai pas lu. C’est assez addictif, évidemment, mais ce n’est pas ce que j’aime. Trop de sang, de meurtres et d’affaires antérieures qui refont surface au fur et à mesure des épisodes. L’histoire se passe dans les Pyrénées, il y a donc des paysages qui valent le coup mais je n’apprécie pas plus que ça ces histoires noires et tourmentées.
Et puis, j’ai découvert deux films, l’un iranien, l’autre israélien, qui tous deux présentent des aspects de la condition féminine dans leurs pays d’origine.
- Une femme iranienne de Negar Azarbayjani est sorti en 2011 et confronte deux femmes très différentes : l’une conduit un taxi, à l’insu de sa famille, afin de régler les dettes de son mari emprisonné ; l’autre veut échapper à son père et à un mariage arrangé, elle va payer la première pour qu’elle l’emmène à la frontière.
- Le cœur a ses raisons de Rama Burshtein (2012) se déroule au sein de la communauté juive hassidique de Tel Aviv. À la mort de sa sœur en couches, une jeune fille, qui souhaite se marier, doit décider si elle accepte d’épouser son beau-frère comme l’y incite sa mère.
J’aime découvrir les films d’un cinéma différent, qui témoignent de faits de société dans des pays que je ne connais pas et que je ne visiterai sans doute jamais. Le cinéma est un moyen de voyager à faible coût !
Il est temps pour moi de sortir de ma léthargie, de remettre le nez dehors et de reprendre mes habitudes de marche au grand air, même si l’hiver n’est pas encore fini.