Première impression à la lecture de la consigne du jour 3 du challenge Bloganuary : je sors assez peu de ma zone de confort dans ma vie quotidienne. Et puis, je commence à lire les articles publiés par les participants, certains me parlent plus que d’autres, les expériences décrites me semblent familières, ramènent à ma mémoire des choses vécues.
Certes, dans ma vie personnelle, je ne suis pas très aventureuse. Mais dans ma vie professionnelle, je suis souvent sortie de ma zone de confort. Ainsi, j’ai complètement laissé de côté la biologie et la chimie que j’avais étudiées pour aller travailler dans le service informatique d’un grand groupe international, après un stage de programmation de deux mois payé par l’entreprise.
Après quelques années passées à programmer en Cobol, j’ai pris un poste qui réclamait des compétences complètement différentes : de nouveaux langages de programmation, un autre système d’exploitation, la prise en charge de l’ensemble d’une application depuis l’environnement technique en réseau jusqu’aux activités de maintenance et de développement. Tout cela rendu possible par de multiples stages de formation qui m’ont permis d’acquérir les connaissances nécessaires à la prise en main et que j’ai développées ensuite sur le tas.
Quelques années plus tard, la fusion de l’entreprise avec un concurrent a provoqué une réorganisation des services et une redistribution des rôles. J’ai alors dû me réorienter, choisir un nouveau poste dans l’entreprise et je me suis occupée du système de messagerie. Puis, de nouveau à la faveur de cession d’activités ou de regroupement de services, j’ai encore à plusieurs reprises été obligée de m’adapter, d’abandonner certaines compétences, d’exercer de nouveau certaines que je ne pratiquais plus depuis plusieurs années, d’en apprendre de nouvelles.
À chaque fois, je dois le dire, j’ai bénéficié de stages de formation quand c’était nécessaire et j’ai eu la chance qu’on me fasse confiance, qu’on me juge capable d’acquérir de nouvelles compétences et de les mettre en pratique. De mon côté, j’ai osé me lancer dans des techniques nouvelles, j’ai accepté me sentir quelquefois face à un mur qui me paraissait infranchissable. Parce que je suis tenace, j’ai pu gravir ces murs, qui finalement n’étaient pas si hauts et j’ai savouré les moments où je sentais que je maitrisais enfin ce qui me paraissait auparavant si compliqué. Jusqu’à ce qu’un nouveau bouleversement dans l’entreprise vienne tout chambouler et me faire repartir dans une nouvelle aventure !
Maintenant que je ne travaille plus, il serait temps que j’envisage la façon d’apporter un peu plus de changement dans ma vie personnelle. Sinon, je risque de m’ennuyer très rapidement ! Un beau sujet de réflexion pour 2022 !
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